Depuis de nombreux mois (et de nombreuses années), Google ne cesse de répéter qu'un contenu unique, original et pertinent est une des clés pour un bon référencement sur son moteur de recherche puisque cela apporte de la valeur.
Il est cependant parfois difficile de se différencier de la concurrence lorsqu'on vend des objets standards tels que des bics, des électroménagers, des livres et tous les objets pour lesquels votre fournisseur vous a donné les mêmes photos, les mêmes fiches techniques, les mêmes vidéos et les mêmes descriptions qu'à tous vos autres concurrents.
Du coup, on peut légitimement se demander comment Google parvient à classer certaines pages mieux que d'autres dans son moteur de recherche alors que les descriptions sont presque toutes identiques. Cela tombe bien, c'est à cette question qu'a répondu John Mueller, Responsable Google Webmaster Tools, dans un Hangout de la fin du mois de septembre qui a été relaté par Seroundtable puis relayé par Arobasenet (vous trouverez la vidéo complète en fin d'article).
Voici la question qui a été posée par Christian Schickler durant ce Hangout :
Let's say a company uses product descriptions on their own site and at the same time provides the descriptions via a database to official retailers who might reuse them on their website. How can correct content attribution / ownership be ensured?
En français, ce webmaster demande à John Mueller comment Google attribuera le contenu original d'une description qui est visible aussi bien sur le site du producteur que sur celui du détaillant ?
Et John Mueller répond que Google ne cherchera pas qui est le propriétaire du contenu. Oui, vous avez bien lu, et voici l'explication originale du Responsable Google Webmaster Tools :
So, for example, if there's an online store that's selling a book, and it's selling it worldwide, and there's also a local bookstore that's selling the same book and on the site they have the same description as the big general online store, and if we can recognize that a user wants to find local content, then maybe we'll show them the local version.
And if we can recognize that the user doesn't want to find just local content but something maybe they can buy online, then maybe we'll show them the global version…
So it's not something where we'd say that if you wrote this product description your site will always be ranking for queries for that product description, but rather we'll try to show them the appropriate version that matches what we think the user is looking for.
Autrement dit, John Mueller explique que s'il y a une boutique qui vend un livre en ligne dans le monde entier et une boutique locale qui vend le même livre avec la même description, Google essaiera de reconnaître si l'internaute recherche du contenu local. Et si c'est le cas, Google tentera de lui offrir la version locale.
D'un autre côté, si Google sent que l'internaute ne recherche pas du contenu local mais un moyen d'acheter le livre en ligne, alors il lui proposera la version “globale”.
Enfin, John Mueller explique que ce n'est pas parce qu'on a écrit la version originale qu'on se situera toujours dans les meilleurs positions dans les résultats de recherche. Plutôt que cela, Google essaiera d'afficher ce qui correspond le mieux à la recherche de l'internaute.
Au final, on peut retenir de ce Hangout que pour certains produits, l'originalité de la description ne fait pas toujours la différence et ne permet pas spécialement de mieux se positionner dans les SERPs. Si on dit généralement que le contenu est roi, force est de constater que ce n'est pas le cas pour les descriptions des produits !
La vidéo du Hangout :